Primer contacto
PCliquez sur les photos pour les agrandir.
Retour en images sur la grande traversée ^^
Samedi 21 Juillet - 9h15 - Aéroport Charles de Gaulle, terminal F - Paris
L'embarquement pour le vol Paris-Madrid débute avec 3/4 d'heures de retard, suite à un problème de passerelle cassée et à une perte de bagages.
10h - Embarquement immédiat dans l'Airbus.
10h20 - Décollage et survol de Paris. Un grand sourire se dessine sur notre visage au moment où l'avion quitte la piste. L'aventure commence. C'est alors parti pour un peu plus d'1h30 de vol, vite passé. L'équipage nous sert de quoi avoir l'impression de boire et manger (la petite taille de la canette nous donne l'occasion de débattre sur la stratégie commerciale de CocaCola chez les Hobbits), mais la plupart du temps, c'est sieste. Tout le monde pionce, pour ainsi dire.
On atterrit à Madrid à un peu plus de midi. S'ensuit une très longue attente dans le terminal. Notre avion pour Buenos Aires, iniatialement prévu pour 15h45, est annoncé avec du retard. L'embarquement ne commence qu'à 17h15, pour un départ à un peu plus de 18h.
Notre avion pour Buenos Aires est un Airbus 330-200. Cela fait déjà 8 heures qu'on a quitté la France, mais l'essentiel reste à parcourir : 13 heures de vol (durée maximale sans escale) et 10 000 km de distance, entassés comme des sardines.
Survol de Madrid. S'ensuit une première partie de voyage particulièrement longue. Le maigre repas vient briser la monotonie. Sinon, les hôtesses nous offrent un verre à boire tous les 4 heures. Pour le reste, l'équipage a décidé que tout le monde devait pioncer, et une très grande partie du vol s'effectue dans le noir, hublots fermés.
L'une des seules occupations possible et de jeter un oeil sur l'écran devant soit, où un affichage GPS nous permet de nous situer. Comment expliquer l'étrange changement de direction de l'avion au dessus de l'Atlantique ? Les paris sont ouverts.
Nous finissons par atterrir à Buenos Aires à 1h30 heure locale (soit 6h30 heure française). Nous récupérons nos bagages (que nous avions quitté à Paris) sans problème, passons la douane et je vais échanger un peu d'argent. La vigilance est de mise. On nous a prévenu, la périphérie de Buenos Aires la nuit peut être dangereuse. Par mesure de sécurité, il est préférable de prendre un remis et non un taxi. Non seulement, on paye au guichet avant de monter en voiture (pas de mauvaises surprises donc) mais nous montons dans une voiture banalisée, ce qui diminue le risque de se faire braquer. Afin de diminuer les prix, nous montons avec un Français un peu paumé en quête d'un hôtel pour la nuit. Le trajet vers le centre, d'une petite 1/2h, nous coûte 100 pesos pour trois, soit environ 10€ par personne.
Le premier contact avec l'Argentine se fait dans le silence. Pas un bruit dans la voiture, hormis le chauffeur communiquant avec son entreprise. Le dépaysement est immédiat : il suffit de jeter un oeil par la fenêtre et de regarder ces maisons modestes aux murs blancs entassées et ces rues désertes éclairées par des lampadaires épars.
Enfin, le remis nous dépose sur notre avenue, en plein dans le microcentro. La plus large avenue du monde : 18 voies (je détaillerai un autre jour...). Le pourboire au chauffeur est de mise (environ 10% du prix).
Premier contact nocturne avec l'avenue du 9 juillet. Notre immeuble se situe dans une contre-allée. Nous déposons nos bagages dans un hall d'hôtel afin d'aller trouver une cabine téléphonique pour nous mettre en relation avec notre contact, qui nous attend dans l'appartement.
Et voici le hall d'entrée de notre immeuble, où nous pénétrons pour la première fois à environ 4h30. Visite des lieux très prochainement !
Deux nuit ont passé depuis notre installation, et deux journées (durant lesquelles il a fallu se faire au changement d'horaire) essentiellement consacrées à une déambulation dans les quartiers de Buenos Aires. La ville est géante, tentaculaire, démesurée et joue énormément sur le contraste. Il y a évidemment tellement à en dire que je vous présenterai petit à petit sur ce blog quelques aspects de la ville, photos à l'appui.
Le premier contact avec les lieux et ses habitants a en tout cas été très bon et la journée de demain devrait confirmer cette impression, avant la première journée d'intégration à la fac mercredi prochain.